Sur instagram, j'ai découvert qu'il existait un autre point de vue sur les jumeaux du 11/19. Il est possible de les voirs depuis les terrils de Grenay.

L’étymologie de la ville est incertaine. Cependant comme à GRENAY (Isère, 38), ce serait un nom de latin "granus", sobriquet venant de "granum" qui signifie grain, avec un suffixe "acum". On supposerait encore que GRENAY aurait un radical hypothétique "grenayum" pour "granagium" qui signifie grange.
Site gallo-romain surélevé de la Gohelle (tombes romaines entre cités des 40 et des Brebis, découvertes en 1937) puis franc (cimetière mis à jour en 1913 sur la concession houillère de la Compagnie de Béthune, alors dirigée par M. Mercier mais dispersée par les bombardements dés 1914 avant qu’on ait pu l’étudier !). La préhistoire de Grenay fut étudiée par G. Bellanger.
En 1254, Guillaume Brunel, abbé de St Sauveur et d’Anchin fit reconstruire l’église de Grenay et lui octroya 3 muids de terre (150 à 180 ares). Le hameau totalisait 5 feux ou familles dés 1469, après avoir été ravagé par les flamands en 1303.
Dés 1513, de nouveaux ravages par les troupes franco-albanaises de Louis XII frappent Grenay, puis par Charles Quint en 1537 lors de la marche sur Hesdin ; la misère devint telle que Grenay fut exempté d’impôts de 1555 à 1560 !
Lors de sa bataille de Lens, Condé, le 20 août 1648 aurait affirmé que Grenay se résumait à 3 feux (20 personnes au plus), il s’agissait essentiellement de familles à vocation agricole.
Les dévastations reprennent de 1709 à 1712 (guerre de succession d’Espagne) ; la paix d’Utrecht en 1715 assure une trêve jusque la Révolution. Jusqu’à cette dernière, la seigneurie de Grenay appartenait à l’abbaye d’Anchin, comprenant une cense (ferme) de 450 mesures (environ 124 ha) qui rapportait dîme, droits de relief, rentes.
L’église une nouvelle fois reconstruite de 1753 à 1755 et succursale de Bully les Mines, s’appelait St Maclou au moins depuis 1674. En 1781, le seigneur Guillaume Dusaulchoy, bailly de Grenay, qui dépendait alors du baillage de Lens, lui octroya sa cloche. Ce n’est qu’en 1878 q’elle s’appela N.D. du Mt Carmel.
Le seul site historique de Grenay reste l’Arbre de Condé, situé sur une éminence qui embrasse la plaine de Lens, entre les communes actuelles de Liévin et Grenay.
Après la Révolution Grenay se sépara administrativement de Bully les Mines : ce fut une commune de 322 ha rattachée au canton de Lens, sous préfecture de Béthune , préfecture d’Arras.
Sa véritable expansion correspond à 1853, quand la Compagnie de Béthune obtint une concession houillère de 57 km² couvrant 20 communes, dont Grenay. Dés 1878, 7 puits produisaient 425000 T de houille avec plus de 2500 ouvriers.
Depuis 1960, la concurrence pétrolière réduisit l’extraction et l’emploi, avec aggravation dés 1973, d’où une population vieillissante et décroissante jusqu’en 1982.
Je suis accueilli par un étourneau sansonnet
Etourneau Sansonnet - Sturnus Vulgaris
Etourneau Sansonnet - Sturnus Vulgaris
Etourneau Sansonnet - Sturnus Vulgaris
Etourneau Sansonnet - Sturnus Vulgaris
Rapidement, je découvre une belle vue sur les terrils du 11-19
Arrivé aux pieds des terrils de Grenay, un joli papillon m'indique le chemin.
 Paon-du-jour - Aglais io
Paon-du-jour - Aglais io
Depuis les terrils de Grenay, ceux du 11-19 sont bien visible.
Liévin
Liévin
Je croise un joli papillon, l'aurore
 L'aurore - Anthocharis cadamines
L'aurore - Anthocharis cadamines
 L'aurore - Anthocharis cadamines
L'aurore - Anthocharis cadamines
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